Déesse Sirona

La déesse Sirona est une divinité de la Celtique continentale. elle est souvent associée à Grannus dans l’Est de la Gaule. C’est la déesse des eaux vives désolé lustration c’est-à-dire de nettoyage. Elle est souvent représentée sur les haut-reliefs accompagnée d’un petit chien, un serpent enroulé autour du poignet droit et dans la main gauche une coupe contenant 3 œufs. L’œuf, le serpent et les grains souligne son caractère bénéfique. Son nom signifie également étoile ou étoilée.
Elle est célébrée principalement à la fête d’équinoxe de printemps, Satios avec le dieu Grannos.

Dieu Grannos

Le dieu grannos esr lié à l’Apollon Celtique, il est concentré dans la Gallie du Nord et de l’Est en Belgique éduenne, en Germanie supérieure et inférieure. il est patron des sources curatives, il a d’ailleurs donné son nom à Aix-la-Chapelle aquae granni. C’est un dieu de guérison et de croissance.

Il est principalement célébrer pour la fête de Satios (équinoxe de printemps)

Ambuiolcios : dit aussi Imbolc ou Imbiuolcaia

Ambiuolcios qu’on appelle aussi  Imbolc (irlandais) ou imbiuolcaia.

C’est une fête des lumières en rapport aux premiers rayons de soleil qui annoncent les premiers frémissements du printemps. C’est également un rite de purification (Le nom même de la fête signifie « lustration ») et de fécondité qui préfigure Belotennia et qui se déroule à une date la plus proche possible du 2 février. C’est le moment où la vie reprend dans la nature, les rivières gonflées d’eau par les pluies et la fonte des neiges balaient les scories de l’hiver. C’est également l’apparition des perce-neige, la naissance des agneaux et des chevreaux, le début de la lactation des femelles. La graine se prépare à donner naissance à la future plante. L’herbe qui reverdit annonce que la vie n’était qu’en gestation dans le ventre nourricier de la Terre.

Parallèlement, à cette période de l’année, les familles et les clans n’avaient que très peu d’activités extérieures, et la vie se déroulait principalement au sein des foyers qui étaient gérés par les femmes.

C’est donc une fête essentiellement féminine, maternelle, lunaire. Elle est associée à l’eau et à la lumière renaissante et a lieu la nuit et ce sont les femmes qui officient.

Cette fête, célébration de la Déesse-Mère, est placée sous la bienveillance de Brigit/Brigantia ( 1 Du gaulois : brigantion / brigant- (éminent, élevé), du sanskrit: brhati (haute, noble), du vieux Breton: briantin (personne de rang élevée). Terme celtique pour évoquer ce qui est éminent, élevé. Très fréquent dans les noms d’oppida situés sur des hauteurs, Brigantium (Briançon, Briençon, Briant, Briantes, etc…), dans le nom de certains peuples (Brigantes, Brigantii, …) et de rivières (Brian, Briance, Briande, etc…), qui est à la fois, Mère, Soeur et Fille des Dieux, fille du Dagda. Elle est aussi la mère, l’épouse et la soeur de Lug, Dagda, Ogme, Nuada, Diancecht et Mac Oc, des Dieux des Tuatha Dé Danann, et fut l’épouse d’un Fomoire, Bres, avec qui elle eut un fils, Ruadán.

Elle est connue sous différents noms et est capable de se transformer sous toutes les formes qu’elle souhaite. Elle est symbolisée par le feu, celui de l’inspiration pour les poètes, le feu de la Terre qui permet la santé et la fertilité, le feu du foyer qui est utilisé pour la forge. Elle est donc la Déesse-Mère des Art, de la Médecine, de la Magie et de la Guerre, elle est la patronne des Druides, des Bardes, des Vates et des forgerons, et elle est invoquée lors des naissances. Elle participe donc des trois fonctions traditionnelles celtiques.

La fête est le pendant, symétrique, de Lugunaissatis (car c’est une constante des fêtes d’avoir chacune leur opposé symétrique, leur vis à vis qui vient l’équilibrer six mois plus tard), quand la Terre, fatiguée par les moissons, était redevenue vierge. Pour Ambiuolcios, la Déesse, tout comme la Terre, sont toujours vierges mais l’une comme l’autre sont redevenues fécondables: la Déesse vierge est alors la préfiguration de la Déesse Mère. A ce titre elle est aussi la Déesse de fécondité, et donc associée à la Nature, au moment de sa correspondance avec le cycle saisonnier et agraire. C’est le début du Printemps.

Ambiuolcios semble pourtant être un peu la fête mal aimée du festiaire celto-druidique, celle sur laquelle on trouve le moins de témoignages, de survivances ou de pages d’étude consacrées. On la sous-estime un peu dans la mesure où l’on ne retrouve pas beaucoup de traces et que l’on ne sait pas grand-chose à son sujet si ce n’est que les chrétiens l’ont récupérée, selon leur habitude, et consacrée à Ste Brigitte. On a souvent estimé du coup qu’elle n’était peut-être pas très importante ou/et qu’elle n’était destinée qu’à la 3ème fonction, celle des producteurs. Lire la suite de « Ambuiolcios : dit aussi Imbolc ou Imbiuolcaia »